Les pathologies inflammatoires

 Pathologie Vulvaire

  • Le lichen sclereux vulvaire est une maladie vulvaire chronique atteignant le plus souvent les femmes après la ménopause mais qui peut parfois se voir chez des petites filles ou chez des femmes jeunes.
    Les symptomes sont variables, de la simple gêne aux démangeaisons féroces, parfois il est asymptomatique.
    Le diagnostic est clinique, la biopsie est rarement utile.
    En l’absence de traitement, la maladie est susceptible d’évoluer vers ce qui fait son nom, c’est à dire la sclérose, autrement dit, la rétraction des tissus : les petites lèvres deviennent moins souples et raccourcissent, le clitoris devient encapuchonné (sans pour autant perdre sa sensibilité) et l’entrée du vagin peut rétrécir rendant les rapports sexuels difficiles, douloureux, voir impossibles.
    Le traitement repose sur l’application d’une crème à base de dermocorticoïde puissant de type Dermoval®.
    Cette crème ne devra être appliquée que sur les petites lèvres, le clitoris et l’entrée du vagin à raison le plus souvent de deux fois par semaine en permanence.
    Par ailleurs une surveillance de votre vulve devra être mise en place annuellement dans l’objectif de dépister une éventuelle bien que rare transformation précancéreuse.
    Lichen scléreux vulvaire = dermocorticoide en permanence et surveillance 

  • Le psoriasis vulvaire et péri anal est une dermatose liée au stress et aux frottements. Elle atteint plus volontiers le pubis, les grandes lèvres et le pli interfessier. Une atteinte de la fourchette est parfois présente. C’est une maladie chronique récidivante. 

 

Foire aux questions

J’ai un lichen scléreux vulvaire, puis je arrêter le traitement par Dermoval quand je n’ai plus mal ?
Le lichen scléreux vulvaire étant une dermatose inflammatoire chronique, il convient de ne pas arrêter le traitement, sous peine de voir la maladie reprendre son cours au bout de quelques semaines. Le suivi annuel auprès de votre médecin traitant, de votre dermatologue ou gynécologue est nécessaire.
Hygiène intime ?
La toilette intime doit être douce avec des produits au mieux sans savon (syndet, pain surgras ou encore mieux huile de douche), elle ne doit être faite qu’une seule fois par jour pour ne pas détériorer la flore qui protège nos organes. Si une deuxième toilette est parfois nécessaire, celle ci doit rester exceptionnelle et être faite à l’eau. Eviter les lingettes et les soins parfumés.
Lingerie et pathologie vulvaire ?
Il faut bien comprendre que la lingerie n’est pas en cause dans le déclenchement de maladie de la vulve; par contre effectivement si votre vulve est irritée par une dermatose vulvaire (lichen, psoriasis, candidose), le port de string ou de sous vêtements synthétiques sera moins bien supporté qu’une culotte de coton.